
MATTH VELVET
Exposition Pavillon La Boétie
Standard Club
du 21 janvier au 22 mars 2020
DEUXIÈME EXPOSITION D’UN ARTISTE EN RÉSIDENCE À L’INSTITUT CULTUREL BERNARD MAGREZ
L’Institut Culturel Bernard Magrez, initiative privée de mécénat artistique, s’est orienté ces dernières années vers une nouvelle direction artistique tournée vers l’art urbain. Plusieurs grandes expositions collectives et monographiques ont, entre autres, marqué ce choix : Street Color, Speedy Graphito, Kaléidoscope, NASTI, Jean Rooble, SETH et ROUGE. Dans cette continuité, une résidence réservée aux Street Artistes a été mise en place depuis mai 2019 au sein du château Labotière. Dans cette démarche de mécénat et de promotion du Street Art, nous avons choisi de présenter Matth Velvet, designer industriel de formation, dont la pratique artistique tend à montrer l’impact environnemental et social lié à l’industrialisation des produits de consommation.
UNE EXPOSITION CONSACRÉE À MATTH VELVET
Auteur de nombreuses peintures murales d’envergures et d’exposition en France comme à l’étranger, Matth Velvet travaille et vit désormais à Bordeaux. Son travail se compose de peintures détaillées en atelier, d’interventions rapides en ville et de peintures murales monumentales. C’est dans les années 2000 qu’il commence à peindre à l’aérosol puis qu’il abandonnera pour l’acrylique et la peinture à l’huile. Matth Velvet a exercé le métier de designer industriel de formation et place l’objet au centre de son œuvre.
L’EXPOSITION STANDARD CLUB
Notre vie peut-elle se résumer à une insouciante accumulation de biens matériels ? Chaque génération doit-elle chercher à posséder d’avantage que celle qui l’a précédée ? Nous apprenons très jeunes à nous accomplir dans la possession d’objets ou à gérer notre frustration par l’espoir de les obtenir. Au travers de ce que l’on a, nous cherchons à renvoyer une certaine image, à montrer que l’on fait partie d’un certain groupe. Alors que les modes de vie tendent à se standardiser, le marketing propose ce qu’il appelle des « expériences uniques ». Nos sociétés modernes génèrent de manière permanente des produits voués à tomber rapidement en désuétude, à devenir d’encombrantes reliques. Cette exposition correspond à une transition dans mon travail à plusieurs égards. Je suis designer industriel de formation, et c’est un métier que je cesse d’exercer aujourd’hui pour me consacrer à ma pratique artistique. À l’origine de ce choix, des questions sur l’impact environnemental et social lié à l’industrialisation des produits que j’ai pu dessiner. Si je suis toujours intéressé par l’objet et ses usages, je préfère désormais qu’il reste à l’état d’idée, de concept ou d’allégorie dans mes peintures.



