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Hélène Lamarche

Exposition dans le Château - Les toisons d'heures
 
Créations textiles en écho à des phrases de JEANNE BENAMEUR
Avec les bijoux d’ISABELLE MABILLE
Exposition du 28 septembre au 18 novembre 2018
 

Du 28 septembre au 18 novembre 2018, l’Institut Culturel Bernard Magrez, invite Hélène Lamarche à présenter ses émouvantes créations textiles en écho aux phrases de Jeanne Benameur et avec les bijoux d’Isabelle Mabille dans le Pavillon de La Boétie.
Hélène Lamarche, agrégée d’arts plastiques, est à la fois enseignante en cinéma et plasticienne. Elle explore diverses pratiques artistiques : peinture, gravure, sculpture, installations lumineuses, théâtre d’ombre et cinéma d’animation. Depuis quelques années, le textile et la broderie occupent une place privilégiée dans sa création à travers l’élaboration notamment d’un « Cabinet de curiosités » : les « Monstres en pots », les « Petites entomologies », les « Trophées », les « Biens aimés ».


Les Toisons d’heures font partie d’une série d’oeuvres qui a débuté à l’automne 2015.
Au départ il y a la redécouverte du travail de Sonia Delaunay, dont l’exposition au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris mettait en lumière le dialogue entre différentes formes d’art (architecture, design, peinture, littérature...). Le désir également de partager, avec l’auteur Jeanne Benameur, une création qui explorerait les liens entre le travail des mots et celui de la matière. Tout d’abord il y a une phrase mise en jeu qui est la source d’inspiration. C’est une phrase ouverte, sujette à interprétation qui s’offre comme un haïku. Elle donne des directions mais n’enferme pas, elle ouvre des possibles. Par un phénomène d’écho, se dessine plus ou moins lentement, plus ou moins précisément, un paysage visuel et sonore. L’image, petit à petit, remonte à la surface à la manière d’un nymphéa. Il faut alors la contenir avec assez de force pour qu’elle ne s’échappe pas et puisse prendre corps. Le processus s’est mis en place au rythme des saisons qui sont venues en imprégner les créations.


Les Toisons d’heures, vêtements portables mais pas nécessairement portés, sont toutes régies par un ensemble de règles, comme un jeu. Elles sont la métaphore de secondes peaux, souples, colorées, aérées, filtrant les émotions et protègeant du monde.
Phrases et textiles, segments de textes et souvenirs d’étoffes se mêlent. A partir de ces correspondances, commence un travail de création en lien avec le bijou. Créé pour être porté, le bijou a ici une fonction utilitaire. Il répond à un besoin de fermeture du vêtement et entre directement en rapport avec le corps sans lequel il n’existe pas en tant que tel. Objet de décor, il peut aussi raconter une histoire, trouver sa place dans cet entre-deux et pour lui-même. Isabelle Mabille, bijoutière de formation, s’est alors embarquée avec les deux artistes dans cette odyssée.

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