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Ivan Lassere

Exposition à la Galerie

Ivan Lassère a étudié les beaux-arts en France et en Angleterre avant de travailler avec plusieurs galeries à Bordeaux. Il arrive au Québec en 2008 et obtient une maîtrise en arts visuels à l’UQÀM en décembre 2010. Il vit et travaille actuellement à Montréal. Ivan Lassere est un peintre prolifique. Il génère un monde bien à lui qui emprunte au dessin un univers poétique riche. Drôle de bestiaire où l’on croise des girafes vertes sur les islas perdidas aux calamars géants encore en étude...

 

Par l’appropriation de l’iconographie de l’histoire de la peinture et de l’imagerie propre à la vulgarisation scientifique, Ivan Lassère crée des images qui jouent avec l’anachronisme. Cette alliance invente un royaume qui navigue entre passé fantasmé et futur hypothétique et invite le spectateur à fouiller dans un espace-temps indéfini. La construction par la peinture d’un espace virtuel, d’une fiction façonnée par l’artiste, est abordée avec une idée volontairement non aboutie. Elle laisse place à l’erreur et au recouvrement qui seront la marque de sa genèse.

 

« Je travaille dans une perspective de l’imaginaire . L’iconographie de mes œuvres visite l’histoire de l’art sacré, la géographie et la science vulgarisée. Au croisement de ces trois disciplines, mon intérêt direct pour ces univers stimulant ma créativité se couple avec la croyance que la pratique d’un art implique un équilibre entre incarnation et distanciation.

Mon but est de brouiller les frontières entre ces univers. Je me les approprie par l’observation, la lecture ou le dessin puis les met en scène en jouant d’hybridations et d’anachronismes. Il en résulte une fiction contemporaine décalée, voire une science-fiction absurde qui émettent un doute sur le bien fondé des activités humaines.

Par une mise à distance et un réagencement de la réalité, mes productions montrent juste assez d’éléments pour que le spectateur puisse les relayer dans son propre imaginaire et initier sa lecture de l’œuvre.

L’univers graphique dans lequel j’évolue s’est construit à revers des savoirs faire académiques, incluant la notion d’essai/erreur, et mes techniques de travail sont aussi variées que les outils que je rencontre. »

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