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Yan Pei Ming 

Yan Pei-Ming est installé en France depuis 1980 et a toujours été intéressé par l’humanité dans son travail artistique. Ainsi il explique : « Pendant des années, je me suis demandé à quoi servait l’art. L’art est uniquement pour l’Homme, l’homme avec un grand H. L’art le révèle, c’est pourquoi l’homme est au cœur de mon travail. Mon travail est une mise à nu de l’homme. Regarder une de mes peintures, c’est comme l’homme qui se regarde tous les matins au réveil dans le miroir. Mais au milieu des vagabonds, des enfants orphelins, les gens ne retiennent aujourd’hui que les stars. Quand on connaît mal mon œuvre, on ne voit que Mao, Bruce Lee et pas tout le reste. C’est révélateur de la vie d’aujourd’hui. On ne voit que des stars et pas le peuple. C’est une des tragédies de notre époque. »

L’œuvre Enfant de Shanghai s’inscrit dans une série d’œuvres consacrée par Yan Pei-Ming aux enfants au travers de différents médiums ( peintures, fusains et aquarelles ), et plus particulièrement dans un corpus d’œuvres exposées en Chine en 2009 à Pékin, au Ullens Center for Contemporary Art et dans le Pavillon français de l’Exposition Universelle de Shanghai 2010, Better city, better life.

L’artiste propose une réflexion d’ordre social au travers de portraits d’enfants d’ouvriers migrants chinois. Ces enfants, venus de la campagne à Shanghai avec leur famille, illustrent l’expansion de la mégalopole et l’exode rural que connaît la Chine. Ses enfants représentent aussi le rêve urbain de ces familles de migrants et interrogent le destin de ces enfants peu scolarisés et souvent livrés à eux-mêmes. Cette œuvre, acquisition récente de Bernard Magrez, représente ainsi, dans un être vulnérable et semble-t-il triste, toute la force et le tempérament de l’enfant anonyme des rues de Shanghai.

Œuvres acquises :

-Enfant de Shangai, 2009, Aquarelle sur papier, 229 x 154 cm

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